CloudOps mise sur l’année 2018 ! Voici comment:
La course folle vers un monde où « tout est en tant que service » continue ; la cadence s’accélère et les enjeux s’intensifient. Pour réussir dans ce monde infonuagique, des opérations réalisées par logiciel sont requises : automatisation bout à bout, collecte de données de toutes les métriques potentiellement pertinentes et algorithmes intelligents appliquant les analyses prévisionnelles (ou même l’apprentissage machine) aux données massives afin de tester les hypothèses et de prendre des décisions. En 2018, des cycles vertueux légers et flexibles coopéreront étroitement avec les ordinateurs en boucle pour laisser aux humains la tâche de guider et de surveiller comme des contrôleurs aériens. Les itérations incessantes sur la rétroaction du marché gagnent du terrain sur l’idéation de tour d’ivoire. L’excellence opérationnelle sera de plus en plus exigée.
CloudOps fait le pari que :
1. « Le nuage » sort gagnant – Nous arrivons enfin dans un monde où le nuage est aux premières loges, même au Canada. Toutes les entreprises peuvent profiter, selon leurs besoins changeants, du dynamisme d’un reformatage continu de leur infrastructure. Pour cela, de nombreux nuages sont à leur disposition (AWS, Google, Azure, régionaux, créneau, etc.), mais ils sont tous compliqués, rapides et quelquefois problématiques. Surtout, ils aspirent tous à aller plus loin que « le gros du travail indifférencié » pour devenir la plateforme applicative par défaut (pensons à win32). Notre travail consiste majoritairement à aider nos clients à tirer davantage de profits tout en évitant les embûches, mais pas tant à les amener vers le nuage. La montée de l’informatique sans serveur présente un nouveau sommet de verrouillage et de complexité à être géré et atténué. Maintenant que nous sommes tous dans le nuage, nous parions que la concentration sans relâche sur l’excellence opérationnelle divisera les gens qui en profitent de ceux qui prennent du retard.
2. L’infonuagique est la clé du futur – Grâce aux coûts abordables de l’infonuagique et à son caractère à la demande, expérimenter ou mettre à l’échelle à cause d’imprévus est moins coûteux que jamais. Cela permet à des entreprises existantes ou en démarrage de développer, tester et de livrer leurs produits dans un temps record. L’infonuagique a débloqué un tout nouveau système d’innovation basé sur une tradition complexe et hautement développée : données massives, IdO, l’apprentissage machine, l’informatique sans serveur, la liste est longue, mais nous devons garder l’œil ouvert contre le verrouillage de plateformes (le nouveau win32), la gravité des données (pouvez-vous sortir vos données ?) le potentiel d’inefficacité d’utilisation (facture mensuelle gonflée) et l’inquiétante efficacité des abus (les pirates aiment l’automatisation et l’évolutivité, eux aussi). Nous n’avons qu’effleuré la surface de ce qui est possible avec les technologies infonuagiques. Comme aux débuts d’Internet, il est difficile d’imaginer ce qui pourra être fait tandis que les services infonuagiques et les capacités des réseaux qui les soutiennent évoluent au cours de la prochaine décennie. Nous nous attendons à ce que l’infonuagique prolonge sa forme actuelle hautement centralisée pour se rendre jusqu’au bout, et finalement former un tissu logiciel distribué d’un bout à l’autre, mais qui peut être contrôlé de façon centralisée. CloudOps mise sur l’infonuagique en long et en large !
3. Les Conteneurs et leur orchestration — en route vers la PaaS – L’abstraction et la normalisation de l’infrastructure Web par les conteneurs ont été proposées originalement aux membres de l’équipe de CloudOps par Will Stevens, notre chef de la technologie informatique, qui utilisait, déjà en 2008, un outil de logiciel libre appelé OpenVZ comme méthode d’augmentation de la rapidité de développement d’application et d’utilisation des ressources de façon plus efficace. Cette approche a été éventuellement popularisée par Docker, dans le cadre de ce qui est maintenant devenu l’approche « nouvelle pile » de l’infrastructure en tant que code. L’automatisation et l’orchestration de conteneurs issues du nuage et les CI/CD permettent aux organisations de développer en une seule fois et d’exploiter de presque partout tout, en se réservant le droit de changer d’idée, de plateforme ou de fournisseur. Docker et Kubernetes furent une sélection naturelle, car ils concordent avec la mission de CloudOps et aident à remplir le mandat de donner aux clients le choix du lieu où sont exploitées leurs applications. Il est important de noter que tout le secteur s’est récemment normalisé avec Kubernetes comme plateforme moteur universelle, avec ses outils et ses services PaaS à l’avant-garde tels que OpenShift, GKE et même Cloud Foundry ; et qu’AWS a décidé d’améliorer ses moteurs pour soutenir les orchestrations de conteneurs K8. Ce marché est en évolution ultra rapide, il est donc essentiel de réussir à intégrer, de façon durable et à l’épreuve du temps, des solutions basées sur les conteneurs avec outils de réseautage et de logiciel. Un des paris principaux est que les conteneurs auront éventuellement de multiples talents et dépasseront les microservices Docker d’origine et l’approche « un conteneur, un processus », et propulseront les fonctions des réseaux virtuels et même, des machines virtuelles complètes.
4. DevOps — « tout automatiser » – Les politiques, les procédures et la conformité sont essentielles, mais les humains, par leur nature, ont beaucoup de mal à s’y plier. Le processus d’automatisation est primordial pour atteindre l’excellence opérationnelle. Pour y parvenir, les opérations doivent être résolues par les développeurs grâce à du code et non par des pensées après coup gérées par une équipe de SYSAD. Les pratiques des équipes DevOps, où la réussite opérationnelle revient conjointement aux développeurs et aux opérateurs d’applications, sont devenues les nouvelles normes. L’automatisation sera l’élément clé de la livraison efficace et assurera que CloudOps et ses clients dépassent leurs objectifs en matière de conformité et de performance. À ses débuts. Les DevOps étaient destinés majoritairement aux entreprises orientées applications. De plus en plus, ils séduisent les sociétés grâce à leurs gammes d’applications sur mesure qui fonctionnent dans le nuage, aux côtés de produits commerciaux. La modernisation des applications et les nouveaux déploiements issus du nuage sont prioritaires pour les entreprises en pleine transformation numérique. Dans ce cas-ci, nous misons sur les gens qui, même s’ils sont plus lents à changer leur façon de travailler (tous ne font pas ce changement), vont finalement créer l’expérience client, la livrer, et nous amener dans le futur.
5. Le logiciel libre en est le cœur – Les logiciels de logiciel libre sont d’une importance capitale, car lorsqu’ils fonctionnent bien, les effets des réseaux communautaires, leur transparence et leur ampleur permettent aux participants d’en tirer une valeur incroyable tout en restant maitres de leur destin. Les plans de gestion pour un monde « en-tant-que-service » sont de plus en plus conçus avec des orchestrateurs de logiciel libre. Nos investissements dans OpenStack, CloudStack, Terraform, Ansible, Docker, Kubernetes, et dans une panoplie de communautés de réseautage de logiciel libre, ont été un facteur clé dans l’accroissement de la valeur pour nos clients, et nous planifions de continuer à consolider notre réputation de chef de file dans la livraison de solutions tirant profit de le logiciel libre lorsqu’il le faut. Nous avons appris, au fil de nombreuses années d’expérience, que l’automatisation et l’orchestration basées sur le logiciel libre sont deux facteurs clés pour la réussite d’un client à contrôler son destin. Le logiciel libre est l’un de nos plus gros paris. Cela dit, tandis que l’informatique et le stockage sont sur la bonne voie, le réseautage fait la transition vers un modèle de logiciel libre de façon plus lente.
6. Réseautage — être ou ne pas être SDN… – Les applications sont aussi efficaces que leurs réseaux. Dans un monde où les changements sont rapides, la vitesse de la lumière, elle, demeure une constante ; c’est ce qui a amené feu le grand Jim Grey à énoncer que : « en comparaison au coût de déplacement des bits, tout le reste semble gratuit ». Le réseautage est important, car à toutes choses égales, c’est l’élément différenciateur. Étant donné la croissance et l’accélération rapides de la génération et de la consommation de données, les réseaux auront de la difficulté à garder la cadence. Au fil du temps, cela prendra de plus en plus d’importance et notre investissement dans la conception, l’optimisation et la sécurité des réseaux est capital. Le réseautage SDN manque de ressources et de stockage, mais tout indique que 2018 sera une bonne année pour les solutions SDN de logiciel libre conçues pour le monde réel. Le changement vers les architectures conteneurisées mène à des architectures de réseau plus complexes avec davantage de parties mobiles venant chacune avec leur propre réseau. Rassembler tous ces éléments disparates et contrôler le résultat pour que les clients profitent des bénéfices architecturaux des approches issues du nuage en s’assurant qu’ils puissent mettre à l’échelle le réseautage et la croissance de leur application est un pari principal chez CloudOps.
7. La dernière ligne droite – tutti quanti SDN-en-tant-que-service – Habituellement, la dernière ligne droite évoque le dernier bond en matière de réseautage. Mais dans un monde où tout-est-en-tant-que-service la dernière ligne droite de l’expérience client concerne la façon dont les services sont consommés. Nombre de fournisseurs de service exigent de leurs clients qu’ils utilisent des applications disparates sans coordination entre les services. L’expérience client et le raffinement de l’interface du produit sont souvent des pensées après coup, car les entreprises sont régentées par l’ingénierie et axent la livraison vers les fonctionnalités plutôt qu’une expérience. CloudMC et Master Portal aident les fournisseurs de services à regrouper de nombreux services disparates en un seul et cohérent tableau de bord afin de fournir le meilleur niveau d’intégration et d’expérience client possible tout en maintenant une couche de gouvernance relative à la sécurité et aux coûts. Surtout, les outils de logiciel de CloudOps permettent aux fournisseurs de services de se réserver le droit d’ajuster le menu des services offerts et de rajouter n’importe quel des services répondant à leur besoin tout en gardant l’expérience fluide. Afin de tirer le maximum de ce pari, nous devons continuer de comprendre les interactions d’écosystèmes entre nos logiciels, les projets de logiciel libre et les produits des fournisseurs propriétaires.
Pour terminer : – Incroyable, 7 paris en un seul article. Que dire de plus ? Une chose est sûre, les besoins du marché suivants sont à l’épreuve du temps, car nous travaillons continuellement à améliorer ces solutions :
- – Les approches DevOps pour accélérer la réussite des équipes de logiciels et les services qu’elles livrent sur toute plateforme infonuagique n’importe où dans le monde.
- – Le réseautage SDN afin d’aider à intégrer les services dans un monde multinuage et déplacer les données vers la où elles doivent aller plus rapidement et efficacement que jamais.
- – Permettre aux fournisseurs de services partagés de faire la livraison d’un savant mélange de services dans un style « table d’hôte » ou « à la carte » et faire évoluer ce mélange au fil du temps.
Finalement, le logiciel libre sera primordial dans la résolution de ces trois problèmes et plus que jamais, il sera acceptée sur le marché. Ne pariez pas contre le pouvoir du logiciel libre, l’infonuagique n’existerait pas sans lui!
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Ian Rae
Ian Rae est le fondateur et PDG de CloudOps, firme d’experts-conseil infonuagique qui offre des solutions multi nuages à des entreprises de logiciel, des sociétés et des fournisseurs de télécommunications. Il est aussi le fondateur de cloud.ca, une infrastructure en tant que service (IaaS) infonuagique canadienne axée sur la résidence des données et les critères de sécurité et de confidentialité. Ian est partenaire chez Year One Labs, une pépinière d’entreprises en démarrage, et le fondateur du Centre cloud.ca à Montréal.
Avant l’infonuagique, Ian a été responsable de l’ingénierie chez Coradiant chef de file dans le domaine de la gestion de performance des applications.
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