Le télétravail : une belle façon de soutenir vos employés
J’ai tout de suite eu l’impression de travailler de la maison dès ma première journée chez CloudOps comme gestionnaire de bureau ; c’est un endroit où je me suis rapidement sentie comme chez moi. J’ai vite créé des liens d’amitié avec tous mes collègues qui m’ont appuyée et accueillie à bras ouverts. Les gens se préoccupaient de la manière dont se passait ma première semaine. Au fil du temps, on a commencé à me demander si j’avais besoin de quoi que ce soit et à m’offrir de l’aide, surtout lorsque je n’arrivais pas à atteindre la tablette du haut dans la cuisine (je mesure 4 pieds 11 pouces). Cela fait maintenant plus d’un an et je considère toujours CloudOps comme mon deuxième chez moi et mes collègues comme ma famille, je les appelle « mes enfants de bureau ». Ils font toujours en sorte que je me sente valorisée et vraiment appréciée. Tout allait bien, mon travail se passait comme sur des roulettes et j’étais heureuse d’être utile.
En tant que gestionnaire de bureau, j’avais cependant l’impression que mon travail dépendait du bureau en tant que tel. Je croyais que si le bureau devait fermer un jour, je ne serais plus une employée de CloudOps, car qui a besoin d’une gestionnaire de bureau s’il n’y a pas de bureau physique à gérer? En même temps, je n’y pensais pas trop, car je ne voyais pas de raison pour laquelle le bureau allait devoir fermer dans un futur prévisible et au-delà. Je me disais aussi si cela devait arriver, c’était la nature de mon emploi alors, bien que je ne voulais pas que le bureau ferme, j’en acceptais les conséquences. Mais encore, je n’imaginais pas, pour quelque raison que ce soit, que cela puisse se passer.
Puis un jour, le coronavirus a commencé à faire les manchettes et les idées de fermeture ont pris de plus en plus de place dans ma tête. Et si le bureau devait fermer? À cette pensée s’ajoute le fait que je ne suis pas née au Canada et que je n’y ai pas grandi non plus. Je suis née et j’ai été élevée dans un endroit où les idées et les normes sociales autour du travail (et autour de presque tout le reste) sont différentes. J’essayais tant bien que mal de me défaire de ces idées archaïques de ma vie d’avant le Canada, mais j’avais du mal à me sortir de la tête les notions enracinées en moi depuis si longtemps : en temps de crise, je serai la première à partir. Heureusement, chez CloudOps, nous avons une culture cohérente. Nous nous rallions autour des uns et des autres en temps de crise et nous pouvons nous exprimer librement si quelque chose nous préoccupe. Alors, j’en ai discuté avec mes directeurs. Je leur ai fais part de mes préoccupations et leur ai demandé de me laisser savoir à l’avance, si jamais ils devaient me mettre à pied, afin que je puisse me préparer et faire les arrangements nécessaires.
Ils m’ont rassuré en me disant que je ne m’en allais nulle part, qu’il y avait une foule de choses que je j’allais pouvoir faire pour me rendre utile, que j’allais travailler de la maison jusqu’à ce que la crise du coronavirus passe et que mon emploi n’était pas en péril. Cela allait être une toute nouvelle expérience pour moi que d’apprendre ce que c’est que de travailler de la maison et d’explorer de nouvelles compétences et de développer des habiletés et des talents afin de soutenir les différentes équipes. Le jour est arrivé et j’ai commencé mon expérience de télétravail. Ce n’est pas aussi amusant que d’être au bureau parce que je m’ennuie de mes enfants de bureau, mais ce n’est pas si mal parce que j’effectue plein de nouvelles tâches. Je me rends compte que la gestion de bureau n’est pas le seul talent que je possède. En fait, je découvre un nouvel aspect de mon emploi : la gestion de bureau ne se limite pas à la réalité physique d’un bureau. Je dois acheter des choses comme des moniteurs pour les enfants de bureau afin qu’ils puissent mieux travailler à distance, je dois maintenir à jour l’inventaire des actifs, il y a des fichiers à classer et à trier en ligne, et plus encore.
La chose la plus importante que j’ai apprise au cours de la crise est que, lorsque je croyais que mon équipe ne pouvait pas être plus solidaire, elle m’a encore surprise en se surpassant. Je me suis rendu compte que ce n’est pas tout le monde qui a la chance que j’ai de collaborer avec une équipe qui démontre un tel niveau de soutien, surtout dans des moments aussi extrêmes que cette pandémie. Cela dit, j’aimerais vous encourager, cher lecteur, à offrir le plus de soutien possible à vos collègues. Que vous soyez employeur ou employé, efforcez-vous d’être l’arc-en-ciel dans la grisaille de quelqu’un. Cela a été et continue d’être mon expérience de travail chez CloudOps. Ensemble (via zoom et autres plateformes qui maintiennent la distance sociale), nous résisterons à la crise et en sortirons encore plus forts.
Ariel Zolezzi
Ariel Zolezzi occupe le poste de gestionnaire de bureau chez CloudOps et travaille fort pour maintenir l’équipe heureuse et en santé. Elle est une personne non-binaire qui s’enrichit d’expériences humaines depuis le début des années 90. Quelques-uns de ses passe-temps sont de déambuler dans les rues de Montréal, d’explorer son côté spirituel et de regarder de vieux films hollywoodiens en compagnie de ses chats.